États financiers prospectifs du SPPC 2023-2024

Bureau du directeur des poursuites pénales

ISSN 2561-7036

État des résultats prospectifs (non audité)
Pour l’exercice se terminant le 31 mars
(en milliers de dollars)
  Résultats
estimatifs
2022-2023
Résultats
prévus
2023-2024
Charges
Services de poursuite  212 802  226 242
Services internes  45 277  30 286
Total des charges  258 079  256 528
Revenus
Services de poursuite  17 647  22 742
Amendes, confiscations et frais de justice  56 299  56 614
Loyer provenant des logements fournis aux employés   768   804
Autres   45   46
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement (57 112) (57 464)
Total des revenus  17 647  22 742
     
Coût de fonctionnement net  240 432  233 786

Les notes complémentaires font partie intégrante de l’état des résultats prospectif.

Notes aux états des résultats prospectif (non audité)

1. Méthodes et hypothèses importantes

L’état des résultats prospectif a été établi en fonction des priorités du gouvernement et des plans ministériels qui sont décrits dans le Plan ministériel du Bureau du directeur des poursuites pénales (BDPP).

Les renseignements présentés dans les résultats estimatifs de l’exercice 2022-2023 sont fondés sur les résultats réels en date du 30 novembre 2022 et sur les prévisions pour le reste de l’exercice. Des prévisions des résultats prévus ont été faites pour l’exercice 2023-2024.
Les principales hypothèses qui sous-tendent les prévisions sont les suivantes :

a) Les activités du BDPP resteront, pour l’essentiel, pareilles à l’an dernier.
b) L’évolution générale historique devrait se poursuivre.
c) Les exigences des conventions comptables du Conseil du Trésor, lesquelles s’appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public, ont été suivies.
d) Les ressources fournies permettront au BDPP d’obtenir les résultats prévus qui sont précisés dans le Plan ministériel.

Ces hypothèses sont adoptées en date du 30 novembre 2022.

2. Variation et évolution des prévisions financières

Même si tous les efforts ont été déployés pour prévoir les résultats définitifs pour le reste de l’exercice 2022-2023 et pour 2023-2024, les résultats réels des deux exercices risquent de varier par rapport aux prévisions financières présentées, et l’écart pourrait être important.

Lors de la préparation d’un état des résultats prospectif, le BDPP a établi des estimations et des hypothèses à l’égard d’événements futurs. Ces estimations et hypothèses pourraient différer des résultats financiers réels subséquents. Les estimations et les hypothèses sont évaluées de façon continue et sont fondées sur l’expérience acquise et d’autres facteurs, notamment les prévisions relativement aux événements futurs qui sont considérés comme raisonnables compte tenu des circonstances.

Les facteurs qui pourraient donner lieu à des écarts importants entre l’état des résultats prospectif et l’état des résultats historique sont entre autres :

a) Le moment et le montant des acquisitions et des aliénations de matériel qui peuvent influer sur les gains ou les pertes et les charges d’amortissement.
b) La mise en œuvre de nouvelles conventions collectives.
c) Les modifications supplémentaires au budget de fonctionnement en raison de nouvelles initiatives ou de rajustements techniques mis en œuvre plus tard au cours de l’exercice.

Une fois que le Plan ministériel sera présenté, le BDPP ne fera pas de mise à jour des prévisions, quelles que soient les modifications apportées aux ressources financières dans les budgets supplémentaires des dépenses. Les écarts seront expliqués dans le Rapport sur les résultats ministériels.

3. Sommaire des principales conventions comptables

L’état des résultats prospectif a été préparé en conformité avec les conventions comptables du gouvernement en vigueur pour l’exercice financier 2022-2023, lesquelles s’appuient sur les Normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l’utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence notable par rapport aux Normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

a) Charges

Les charges sont comptabilisées selon la méthode de comptabilité d’exercice. Les charges de fonctionnement du gouvernement sont constatées lorsque les biens sont reçus ou que les services sont rendus, y compris les services fournis gratuitement pour les locaux, les cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, les services juridiques et les indemnités d’accident du travail, qui sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur coût estimatif. Les indemnités de vacances et de congés compensatoires ainsi que les indemnités de cessation d’emploi sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit en vertu de leurs conditions d’emploi.

Les charges incluent des provisions qui tiennent compte de changements dans la valeur d’actifs. Cela comprend des provisions pour créances douteuses et pour les avances ainsi que les passifs, dont les passifs éventuels, dans la mesure où l’événement futur est susceptible de se produire et où une estimation raisonnable des répercussions peut être établie.

Les charges incluent également l’amortissement des immobilisations corporelles, qui sont capitalisées à leur coût
d’acquisition. Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la durée de vie utile estimative de l’actif.

b) Revenus

Les revenus provenant de droits réglementaires sont constatés dans les comptes en fonction des services fournis au cours de l’exercice.

Les autres revenus sont comptabilisés dans l’exercice pendant lequel les opérations ou les faits qui ont généré les revenus surviennent.

Les revenus non disponibles ne peuvent servir à acquitter les passifs du ministère. Bien qu’on s’attende à ce que
l’administrateur général maintienne le contrôle comptable, il n’a pas autorité pour disposer des revenus non disponibles. Par conséquent, les revenus non disponibles sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction du montant brut des revenus de l’entité.

4. Autorisations parlementaires

Le BDPP est financé par le gouvernement du Canada au moyen d’autorisations parlementaires. La formule de comptabilisation des autorisations consenties au ministère ne correspond pas à celle des  rapports financiers établis selon les principes comptables généralement reconnus, étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Les postes comptabilisés dans l’état des résultats prospectif d’un exercice donné peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires approuvés au cours d’un exercice précédent, de l’exercice en cours ou d’exercices futurs. Par conséquent, les résultats de fonctionnement nets du BDPP diffèrent suivant qu’ils sont calculés selon les principes du financement public ou selon la méthode de comptabilité d’exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations demandées
(en milliers de dollars)
  Estimatifs
2022-2023
Prévus
2023-2024
Coût de fonctionnement net 240 432 233 786
     
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations :
Services fournis gratuitement par d’autres ministères (25 737) (25 347)
Amortissement des immobilisations corporelles (1 933) (2 027)
Diminution des avantages sociaux futurs 923 1 407
Augmentation des indemnités de vacances et congés compensatoires ( 721) ( 417)
Recouvrement d’avantages sociaux 2 578 3 160
Remboursement et ajustement de charges des exercices antérieurs (301) (592)
Augmentation des charges à payer non imputée aux autorisations (3,187) -
Total des postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations : (28 380) (23 817)
     
Rajustements pour les postes qui n’ont pas d’incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations :
Acquisition d’immobilisations corporelles 3 297 4 716
Total des postes qui n’ont pas d’incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations : 3 297 4 716
Autorisations demandées 215 349 214 685
(b) Autorisations demandées
(en milliers de dollars)
  Estimatifs
2022-2023
Prévus
2023-2024
Autorisations demandées :
Crédit 1 – Dépenses de programmes 194 469 192 632
Montants des autorisations législatives 20 880 22 053
Autorisations demandées 215 349 214 685
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